Promotion du Tata somba par le numérique : Le Directeur Général Odilon AGOSSOU, affirme : c’est une histoire d’amour pour la communauté
PROMOTION DU TATA SOMBA PAR LE NUMÉRIQUE
Pour le directeur général de Tata TV Odilon Agossou le tata Somba est un patrimoine mondial. D’abord de par l’architecture et de par la manière dont le tata a été façonné, la culture qu’il incarne en dehors de sa vue sur l’étendue de l’architecture vraiment privée et propre à la communauté Otammari. Le tata Somba est une intense découverte à explorer. Du point de vu général ,c’est une œuvre technique mais ça dépasse l’entendement. La manière dont l’idée est née, la manière dont le tata est fait, la manière dont les chambres ont été conçues ,la manière dont les greniers sont posés la dessus et la manière dont le tata fait corps avec plusieurs autres entités cela démontre de la manière dont le tata a été vraiment fait avec toute une architecture vraiment spirituelle. Le Tata Somba pour nous journaliste communicateur c’est une découverte intense un patrimoine mondial à explorer. C’est vrai qu’il a été classé au niveau du patrimoine mondial de l’UNESCO mais le tata Somba doit aller au delà de notre planète. Le Tata Somba du Bénin qu’on retrouve actuellement dans les régions de Boukoumbé, Toucountouna, Tanguieta, Natitingou est propre à une culture et à une communauté : la communauté Otammari qui depuis lors a su façonner la terre à partir d’une certaine idéologique qui reste le patrimoine ou la propriété privée de cette communauté. Comment tracer le périmètre du Tata d’abord à partir de leurs fondations ensuite comment élevé les murs avec la terre battue sans qu’il n’y ai éffondrement comment monter de toute pièce avec les bois surperposés de façon à ce que et les hommes y vivent et les animaux domestiques y vivent. C’est donc déjà une découverte anonyme. Le Tata Somba est comme l’étage que les blancs ont de leurs côtés alors que et les blancs et la communauté Otammari ne s’étaient jamais croisée. Pour nous entend que communicateur le Tata Somba nous démontre de la manière dont les Bètammaribè ou encore les Batamariba sont vraiment au top dans leurs recherches en matière de construction et d’habitat . Les greniers bien posés avec la paille bien couverte à ce niveau on retrouve deux cases qui se font faces à faces d’aucun nous dirait la case qui fait face à celle du bas qui fait donc face à la voie cette case est réservée à la femme après son accouchement. La femme y réside et les étrangers peuvent venir la saluer facilement. Nous devons donc accepter cette culture, apprécier la manière dont les greniers sont faits. Il y a donc un grenier pour l’homme et un grenier pour la femme. La femme qui fait donc sont haricot sont vouandzou , ses graines de néré et ce qu’elle a de plus chère disons le gombo sec ou encore d’autres choses propre à la femme. A son décès, c’est donc ces petits fils c’est à dire les enfants de ses frères qui peuvent venir monter et sortir tout ce que la tante avait de son vivant et amener à la maison. De l’autre côté l’homme qui a donc son grenier où il peut y avoir le sorgho le petit mil l’arrachide de l’homme et le carcoi la flèche et bien d’autres outils de guerres. Le jour de son décès, c’est tout ce que l’homme avait dans ce grenier qui reste le patrimoine privé des garçons de la maison notamment le benjamin qui considérablement est pour la maison. Le Tata Somba n’est pas érigé pour seulement contenir les fétiches comme d’aucun le pense ou pour encore contenir les bêtes mais il est fait à dessin. Nos recherches nous ont poussé de savoir que cette période là était la période de la colonisation ou le colon passait de maison en maison pour prendre des enfants pour leurs instructions à l’école nouvelle. Ceux qui s’échappaient bel et bien sont ceux là qui arrivaient à pénétrer dans le Tata Somba puisque là-bas il n’y a pas de la lumière, tout est obscur. Si une lumière vient dans le Tata Somba c’est que c’est le vieux qui fait le feu pour que les bêtes y vivent, profitent de cette chaleur pour se mettre à l’aise. Et cette fumée sort difficilement. Cette fumée permet aussi aux bois surperposés au niveau de la dale de bénéficier de cette fumée pour quand même chasser les charançons et tout autres insectes qui devraient perforer ces bois afin de détruire la dale que couvre le Tata tout entier. Voilà ce que je peux vous dire de ce Tata qui est donc une fierté pour le Bénin d’abord et pour la sous-région et enfin pour le monde. Et ce n’est qu’à Boukoumbé dans le département de l’Atacora qu’on peut donc trouver le Tata Somba en bonne et dur forme, encore authentique. Il n’existe nulle part. C’est au Bénin et c’est dans le département de l’Atacora. Je voudrais donc vous dire de faire des tours avec nous bien sûr pour que votre séjour soit un séjour agréable avec notre équipe de rédaction ou encore avec notre équipe qui pourra donc faire le documentaire avec vous une fois sur la terre boukoumbéenne. Vous pouvez donc contacter le +229 40507550 pour avoir une équipe . Je vous souhaite de faire des tours dans cette ville montagneuse.
TATA INFO