Professeur CHOUTI Waris Kéwouyèmi: Une grande fierté pour la jeunesse de Kétou et du Plateau
Parmi les étoiles les plus brillantes du Bénin actuel et du monde universitaire figure sur un plateau d’or un jeune professeur titulaire originaire du département du plateau. Ce dernier qu’on ne présente plus et qui connaît,depuis quelques temps,une ascendante fulgurante.Son nom : Kéwouyèmi Waris CHOUTI.
Le désormais professeur titulaire ,grade acquis à la dernière proclamation des derniers résultats du CAMES, fait aujourd’hui la fierté du département du Plateau , de la commune de Kétou en particulier et du Bénin en général.
A l’université, Kéwouyèmi Waris CHOUTI est un guide, un repère et un soutien pour les jeunes pris entre les difficultés des études et les questionnements pour leur lendemain.
<< Il est toujours présent aux côtés de ses jeunes frères pour les soutenir et les galvaniser à mieux faire car son leitmotiv , c’est qu’au bout de l’effort il y a toujours le réconfort >> rapportent celles et ceux qui me côtoient au quotidien.
Aujourd’hui, fièrement, si Kéwouyèmi Waris CHOUTI porte fièrement, le titre du professeur titulaire , c’est sans nul doute le résultat de sa persévérance, de son endurance et de son assiduité au travail.
Et ce grade, qu’ il porte pour tout le monde scientifique en général et pour le pays Nago en particulier , est certainement un objectif atteint, mais pas encore la fin du parcours pour l’ homme ambitieux et avide de connaissances à acquérir et à transmettre .
Lever de voile sur sa biographie
Né en 1983 à Porto-Novo d’un père originaire de Kétou et d’une mère native de Porto-Novo, c’est à l’EPP Houèzounmey que M. CHOUTI Waris Kéwouyèmi débuta ses études primaires en 1987. La perte prématurée de son affectif père, le bouleversa mais la réussite de ses études était une belle manière pour honorer la mémoire de son père auquel il était très attaché. Après l’obtention de son CEP en 1993, c’est le CEG Bio Guerra qui l’accueillit pour l’obtention de son BEPC en 1997. Ses performances dans les matières scientifiques ont permis au Conseil des Professeurs de son établissement pour le classer en Seconde C. Il obtiendra son bac en 2000 qui lui permettra de débuter ses études à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université d’Abomey-Calavi. Son amour pour la chimie lui permettra d’obtenir sa licence en chimie en 2004 et sa maitrise en 2005.
Parallèlement à ses études scientifiques, il est admis au concours d’entrée à l’Institut de Langue Arabe et de la Culture Islamique en 2003 où il finira avec une maitrise en Culture Islamique en 2009 faisant de lui, le seul étudiant connu ayant obtenu à la fois une maitrise de la FAST et une maitrise à l’ILACI. En 2006-2007, une bourse belge lui a permis de faire un DESS en Décentralisation et Gestion des Eaux à l’Institut de Mathématiques et des Sciences Physiques.
Immédiatement après son DESS, il s’inscrit à la Formation Doctorale Chimie et Applications pour poursuivre des études de doctorat. Malgré les péripéties liées au manque de ressources et après quatre publications scientifiques, il soutient devant un jury international le premier doctorat en chimie minérale de l’Université d’Abomey-Calavi en octobre 2011.
C’est le 10 octobre 2012 que débuta sa carrière d’enseignant-chercheur au Département de Chimie de l’Université d’Abomey-Calavi. Très tôt et surtout très ambitieux, il est inscrit sur les listes de CAMES en tant que Maitre-Assistant en 2015 et Maitre de Conférences en 2019. Les résultats de CAMES feront de lui l’un des plus jeunes Professeurs Titulaires en Chimie de l’Eau et de L’Environnement.
Du point de vue administrative et de recherche, il est coordonnateur du Master Chimie Inorganique et Bio-inorganique de la Formation Doctorale Chimie et Applications et Responsable de l’Unité de Chimie Inorganique, Ingénierie des Matériaux et Environnement du Laboratoire de Chimie Physique, Matériaux et Modélisation Moléculaire.
Il est nommé Directeur par intérim de l’Institut de Langue Arabe et de la Culture Islamique en juillet 20022. Depuis, les réformes et démarches menées par son équipe ont apporté de changements positifs importants au sein de l’institut.
Amoureux de la terre paternelle, passionné de l’agriculture et très adulé dans la recherche scientifique, il rêve de faire de ses fermes installées dans la commune de Kétou, un lieu de production, de transformation et recherche agricoles au profit de la nation.
Dossier réalisé par Ernest LATOUNDJI. ( Journaliste )
On peut mettre ça à l’intérieur du journal
Il y a pas le courant
Olala
Chapeau :
Notre cher pays le Bénin célèbre ce mardi le 63 ème anniversaire à souveraineté nationale et internationale. Certaines personnalités méritent d’être célébrée de leurs vivants pour leurs multiples services rendus à la nation. Ainsi, TATA MÉDIA BÉNIN se propose de donner le visage de ses vigures emblématiques.
Humble serviteur l’adjudant Tcharo de Natitingou sort de son silence.
Le courant est fini dans le compteur
C’est pourquoi. Ok je vois