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Le premier vice-président du parlement béninois, l’honorable professeur Barthélémy KASSA lance le séminaire d’imprégnation des élus parlementaires sur les instruments légaux de protection, de promotion et d’émancipation des femmes et des enfants en république du Bénin.
Depuis ce matin se tient à la salle rouge de l’hôtel Bel Azur de Grand Popo un atelier de réappropriation de nos députés sur les instruments légaux de protection, de promotion et d’émancipation des femmes et des enfants.
Dans son discours d’ouverture des travaux prévus pour durer deux jours, l’honorable professeur Barthélémy KASSA, premier vice-président de l’Assemblée nationale du Bénin, a rappelé que homme ou femme ; chacun d’entre nous représente la nation toute entière, composée à part égale de femmes et d’hommes qui sont toutes et tous des citoyens égaux en droits. Ainsi le veut la constitution, ainsi le veut les valeurs de notre république ( fraternité- justice- travail) Une égalité qui reste encore à bien des égards une déclaration, une bonne intention.
Une égalité sur papier qu’il revient aux députés actuels de faire advenir dans la réalité de la société béninoise, si la neuvième législature veut tenir la promesse républicaine qui est le socle du modèle béninois.
Il a aussi exhorté ses collègues à œuvrer de telle sorte que naître fille demain au Bénin n’équivaut plus fatalement à de moindres opportunités dans la vie, ni a entraver la liberté de se choisir un destin et de le réaliser selon son mérite, ses capacités, ses envies et son travail et non plus selon son sexe et les préjugés qu’on y attache.
Il a également rappelé que cette ambition de justice évidente pour la femme qui doit pouvoir s’étendre aux enfants dont les problèmes sont rarement des priorités politiques de premier ordre, passe d’abord la mise en application stricte des lois existantes et que c’est pour mieux connaitre ces lois que se tenait l’atelier.
Pour finir, il a dit que les droits spécifiques, les prise de dispositions nécessaires pour protéger des discriminations , des inégalités et des violences est l’histoire d’une lente construction, étape par étape engagée petit à petit à chaque fois que la société a été prête à accepter de franchir un pas nouveau en direction de l’égalité dans tel ou tel domaine.
A chaque fois que le volontarisme politique s’est fixé un objectif nouveau à atteindre, à chaque fois que le volontarisme politique s’est imposé aux conservatisme, à chaque fois que le rassemblement a primé sur les décisions partisanes, notre pays a pu avancer sur le chemin tortueux de l’égalité.
Le moment est venu d’accélérer la route a t’il conclu.
Source :
La cellule de communication.
