Brice Ogoubiyi annonce sa canditature à la HAAC
Élections à la Haac 09 juin 2024
Présentation du candidat
Marié et père de 04 enfants, Brice Ogoubiyi est âgé de 56 ans. Professionnel avéré, il cumule près de 27 ans de métier dans la presse écrite. Actuel directeur de publication du quotidien Nouvelle Expression, il est le premier Vice Président du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel, chargé de la presse écrite et des nouveaux médias.
Diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) en France, il a complété cette formation professionnelle, par un Dea en science politique, puis un Dess en Relations internationales approfondies. Par ailleurs, il est aussi Diplomate de formation.
Il fut candidat malheureux, à la dernière élection de la Haac. C’est toutes cette somme d’expériences, qu’il entend mettre au profit d’une presse libre, chargée des questions du développement et de la régulation.
Siège du journal Gbedjromedé avant la maison des médias
Siège de campagne chants d’oiseaux collège Père Aupiais
Lettre à mes confrères et consœurs de la presse béninoise
Chères consœurs, chers confrères
J’ai la volonté et de l’ambition pour la profession. Point n’est besoin de gloser, ou de me faire passer pour ce que je ne suis pas. Je ne vais pas faire de la bombance à l’occasion de cette période électorale comptant pour les élections des Conseillers à la HAAC. Ce sera considéré comme un manque d’élégance et de respect à votre endroit. Chers ami(e)s, la situation est grave. Voire gravissime. À bon vin point d’enseigne, dit-on. J’ai un profond respect pour l’institution. Je dirais même plus de la dévotion. Tout simplement parce que l’avenir de la profession pour l’instant se trouve dans ses mains.
Je viens par la présente confirmer la rumeur selon laquelle j’envisage d’être candidat aux élections de la HAAC, septième mandature.
Nul n’ignore les moments difficiles, voire dramatiques, que traverse notre corporation. Ces temps difficiles, on le rappelle, impactent négativement la vie des professionnels des médias, et surtout ceux des médias privés. La « Maison des médias » et les faîtières (UPMB- CNPA) ne sont pas non plus épargnées, avec la fin des subventions de l’État, et son remplacement par le Fonds d’appui au développement des médias (FADEM), qui n’est pas encore opérationnel. En cela, nul ne sera de trop, pour apporter une solution à la précarité, qui caractérise nos entreprises de presse.
L’heure n’est ni au triomphalisme, ni au relèvement d’un défi personnel, ou à la jactance. Notre profession se meurt progressivement, entraînant inexorablement, la disparition de nos entreprises de presse. Cette situation a été fatale pour bon nombre de patrons de presse, ainsi que les professionnels des médias.
Si nous devons saluer les réformes courageuses annoncées par le chef de l’État, notamment dans le domaine de la presse, il faut à la vérité reconnaître qu’il nous faut des soins palliatifs.
Donc, en tant que candidat aspirant à la HAAC, mon rôle est de plaider notre cause auprès du pouvoir d’État, pour l’amélioration du sort des professionnels des médias, toutes catégories confondues. Il faut d’abord plaider auprès de l’Exécutif, pour la prise du décret d’application du FADEM. C’est un premier pas vers un mieux-être de la corporation. Ce qui permet à l’entreprise de presse d’assurer l’application de la convention collective, la CNSS et la souscription d’une police d’assurance maladie pour les professionnels des medias. Plaider également pour l’accélération du processus d’obtention des avantages liés à la carte de presse. Promouvoir le Code de la publicité, promouvoir un partenariat agissant, entre faîtières et la HAAC. Plaider pour la révision du Code numérique. Rendre redevable aux associations professionnelles, les trois professionnels des médias issus des élections. Assurer la protection des professionnels des médias est un fait. C’est une mission régalienne de la HAAC. Celle de la régulation est déjà contenue dans la loi organique de l’institution. Je n’ai pas besoin d’épiloguer là-dessus. Je vais à la HAAC pour un service au profit de nous tous, avec une obligation de reddition de compte.
Chers confrères et amis,
Je vous connais et vous me connaissez aussi. Cela fait la deuxième fois, que je sollicite votre suffrage pour vous représenter à la HAAC. Si vous considérez que j’ai la moyenne pour y accéder, donnez-moi donc les moyens par votre soutien massif et sans ambiguïté, pour l’atteinte de nos objectifs communs. C’est pourquoi, je sonne la mobilisation générale pour cet idéal commun.
Vive la presse béninoise
Je vous remercie.
Brice Ogoubiyi, DP Nouvelle Expression