Rumeur sur la tentative d’arrestation du Général Philippe Louis Houndégnon.
« … Je sais que je fais l’objet de venir m’arrêter , mais ils auraient fait ça que j’aurais dit que c’est de l’enfantillage et je leurs dit que j’ai du monde autour de moi. Qu’ils viennent m’arrêter et vous allez voir le spectacle au pays. Ils ne pourront pas me garder aussi longtemps. Je les suivrai mais ils ne sont pas garçon pour me garder longtemps. »
Un extrait des propos tenu par le Général Philippe Louis Houndégnon hier à son interview par téléphone.
Méfiez-vous des peuples trop pacifiques ,leur réveil aussi lent qu’il soit pourrait être brutal et assez sanglant. Et lorsqu’on affame , bâillonne, malmène, terrorise et pressure un peuple et qu’il se retourne finalement contre vous , plus rien ne lui fait peur.
Ditres aux hommes forts du moment et à tous les larbins qui continuent de les soutenir dans leurs derives totalitaires , qu’un peuple affamé est déjà dix fois plus dangereux , mais un peuple affamé , pressuré mais à qui on refuse la liberté de s’indigner est mille fois encore plus dangereux.
Aucune manipulation , aucune peur et aucun rituel diabolique aussi puissant qu’il soit , ne peuvent empêcher un peuple révolté de se réveiller et de prendre son destin en main.
À défaut de convoquer les assises nationales , revenons à la constitution de 1990 et ouvrons les élections à venir à toutes les tendances politiques qui désirent y prendre part et laissons le peuple souverain décider comme nous l’avions fait pour vous porter au pouvoir. Autrement , vous en serez les seuls responsables.
Malgré la beauté de nos villes les béninois souffrent dans leur peau et ayons le courage de le dire. Le Bénin coule à cause de votre entêtement à croire que vous êtes les seuls plus intelligents et que vous pouvez construire le Bénin sans tenir compte de l’avis des béninois.
Ça finira par s’écrouler. Aucun développement ne se fait sans le soutien de ce peuple. Les béninois ont l’impression que tout ce qui est fait par ce régime de faussoyeurs est contre eux. Puisqu’ils ne sont associés à rien.
Une fois encore je vous ai prévenu.
Propos recueillis de Louis Philippe Houndégnon