Coup d’État manqué : Plan de communication pour salir la présidence béninoise et insinuer un 3ème mandat
CEUX QUI S’ATTAQUENT À TALON RENDENT-ILS SERVICE À BOKO ?
(Vox Africa payé pour raconter des balivernes)
Si c’est établi que le président Patrice Talon n’a pas en projet de promouvoir un dauphinat à l’avantage de son ancien bras droit, Olivier Boko, la prison n’est pas l’ultime recours pour l’éloigner de cet objectif OB26. Il y a mille autres options pour mettre la barrière. Au titre du code électoral en vigueur, Olivier Boko, libre de ses moyens, n’avait déjà aucune chance d’être porté candidat. Il ne remplissait pas les conditions pour être éligible. N’ayant pas préalablement milité dans aucun parti, même s’il est le propriétaire délégué des deux Blocs de son frère, il butait déjà sur les remparts. De ce fait, il ne pouvait pas être porté candidat à la présidentielle prochaine. Sauf, bien évidemment, si le président Talon en décide autrement.
Les lois sont censées être impersonnelles en droit. Mais aucune loi au monde ne l’est véritablement. Le code électoral en vigueur chez nous promeut un système partisan dont Olivier Boko ne pouvait se réclamer d’en être un adepte. Il ne pouvait donc pas en jouir au profit d’une éligibilité. Dès lors, le président Talon n’avait aucun intérêt à lui en vouloir au point d’être obligé de l’éloigner du débat électoral, dans une prison.
Il est donc évident qu’il est le seul responsable de sa nouvelle situation. Ce n’est pas à tous les coups qu’on gagne. L’échec étant un maître, il faut en savoir tirer le meilleur parti. Jeté en prison pour un crime infamant, le seul allié sur lequel Olivier Boko peut compter efficacement en prison, reste son seul ami, Patrice Talon. C’est contre lui qu’il s’est fâché pour être à côté de la planque. C’est encore à lui de reconsidérer sa position en tenant compte de l’évident rapport de forces pour espérer les ristournes de l’amitié fraternelle. Toute chose encore possible quand on connaît la nature du président Talon à supporter les erreurs de ses proches, même quand il s’agit d’une trahison. C’est bien au nom de cette même amitié qu’un député alors mêlé jusqu’au cou dans une affaire de tentative de coup d’État, a pu se soustraire des liens de la justice jusqu’à bénéficier de l’indulgence du président Talon pour ses soins dans un hôpital de prestige en Europe. On dit que le monsieur n’arrive pas à garder véritablement dent contre un ami tombé en disgrâce, qui a un bon discours.
Engager donc un bras de fer inutile contre le président Talon au nom de Boko en prison, n’a rien de productif pour le détenu. Bien au contraire. Le risque de l’enfoncer est plus que grand.
Il ne faut pas jouer au demandeur du Fâ qui renverse le prêtre Bokonon. Irriter la victime, le président Talon, par une campagne de communication contre lui sous prétexte qu’il veut d’un troisième mandat, ne rend aucun service à Olivier Boko. Le recours aux services de nos confrères de Vox Africa, n’a finalement rien de productif. Il faut laisser les chances aux bons offices qui pourront toucher le cœur du président Talon. Étant déjà trop gêné de voir son ancien ami frappé par la bêtise de sa logique de rue, tout est encore possible après le procès pour que le premier magistrat surfe sur son pouvoir pour faire bénéficier à son petit frère et son fils Oswald Homéky de la loi votée dans ce sens. Pourquoi ne même pas rêver d’une amnistie ? Il est plus facile de faire la paix avec un adversaire de circonstances qui se met dans cette position par erreur alors qu’il avait toutes les faveurs. Que les soi-disant apôtres de Olivier Boko fassent preuve d’un peu plus d’intelligence et de réalisme. C’est contre-productif de se braquer contre le président Talon avec des arguments de rue.
À suivre !
Aboubakar TAKOU