LES TacientaS
Tacienta, communément appelé tata somba, au-delà du caractère exceptionnel de son architecture, représente le noyau même de la culture et du culte chez les batammariba. Vu comme le label de cette communauté, il est confronté à plusieurs défis depuis quelques décennies, provoquant le risque de sa disparition. Un fait qui, fort heureusement, commence à bénéficier d’une attention particulière au sein des cadres batammariba. L’un d’eux, l’archéologue Didier N’DAH, Professeur à l’université d’Abomey-Calavi, nous livre son appréciation de cette situation dans cet entretien sur Carrefour du Koutammakou. Valoriser tacienta reviendrait à le moderniser ? Si oui, comment opérer cette modernisation en conservant son authenticité ? En gros, comment assurer la pérennité de ce qui est assurément la marque de otammari ? Voici quelques questions auxquelles répond le Professeur Didier N’DAH. Il est au micro de William Koussa-N’dor YOKA.