LOI DE FINANCES EXERCICES 2024
Le député Théophile M’PO N’TIA félicite le gouvernement pour avoir fait du système éducatif béninois, un centre de développement et un pilier l’élu parlementaire de la 3 ème circonscription électorale a choisi de parler de L’ÉDUCATION. L’éducation parce que vous savez, sans un système éducatif performant et inclusif, Il n’y a pas un capital humain capable d’agir sur les leviers nécessaires à un développement durable.Les hommes constituent le principal vecteur de tout développement dans un pays .L’homme bien formé, selon les exigences de la société devient un vecteur de développement incontournable dans un pays .
C’est pour cela que, après une évaluation méthodique de ce système éducatif et cela dans tous les secteurs qui le composent .
Le gouvernement a une réelle et noble ambition pour l’éducation dans notre pays.
Il a alors décidé d’en faire un levier sur lequel il faut agir pour transformer la structure économique et faire du Bénin, une plateforme régionale d’excellence du savoir.
Ainsi, l’enseignement de la formation technique et professionnelle qui était jusque-là proclamé comme deuxième priorité de l’État après l’enseignement primaire, tout le monde sait l’était de façon verbale et inopérante.
Cet enseignement de la formation technique et professionnelle a été donc retenu comme la priorité du gouvernement. Et c’est pourquoi ce gouvernement a élaboré une stratégie nationale pour l’enseignement de la formation technique et professionnelle. Ce qui est assortie d’une loi- cadre qui a été votée ici- même par la huitième législature et dont la vision « l’horizon 2025 » précise que : « Les jeunes en âges de travailler y compris les personnes à besoin spécifique disposant de compétences demandées par le marché du travail pour une croissance économique, stable, durable et inclusif ».
C’est donc épris de cette noble ambition et cela élargie non seulement aux autres sous-secteurs de l’éducation mais aussi à tous les secteurs d’activités, que lors de son adresse à la nation pour son deuxième mandat, le Président Patrice Talon, a pris l’option de prioriser la dimension sociale du développement. La preuve en est que les aspects liés à l’éducation et à la formation technique et professionnelle, à la santé, à la protection sociale, à l’amélioration des revenus des producteurs ainsi qu’à l’accès au facteur de production ont été priorisés dans la programmation des actions planifiées pour 2024. Ainsi les investissements qui sont prévus pour être développés, aussi pour développer le capital humain à travers le système éducatif sont bien significatifs, pertinents et cohérents avec la nouvelle politique éducative holistique. Et nous avons là une vision très pragmatique de l’offre éducative qui vient rompre avec les perceptions à abâtardir l’éducation, non adaptée aux besoins de notre économie parce que génératrice de chômages.
Et c’est pour cela qu’en votant ce budget, nous donnons notre quitus pour que les investissements importants prévus dans les sous-secteurs concernés, lesquels investissements représentent 14,33% du budget global de l’État permettront de parvenir à la formation d’un type de capital humain.
De façon spécifique, le budget 2024 permettra de mettre en œuvre entre autres les actions suivantes dans les sous-secteurs de l’éducation :
– Dans le sous-secteur de l’enseignement primaire, l’adoption de ce budget aidera à la résorption du déficit de manuels scolaires, d’équipements pédagogiques, à la construction d’infrastructures scolaires. C’est-à-dire 1200 salles de classe.
La prise en charge d’enfants déscolarisés et non scolarisés ;
la couverture intégrale de la prise en charge des frais d’écolage des enfants à la maternelle et aux primaires ;
la poursuite du programme national de cantines scolaires sur toute l’étendue du territoire national avec l’octroi de 2 repas chauds à plus d’un million de nos enfants ;
de même que le recrutement et le reversement d’Aspirants au métier de l’enseignement. Dans le domaine des enseignements secondaires techniques et de la formation professionnelle, le vote de ce budget aidera entre autres à la couverture intégrale de la prise en charge des frais d’écolage des filles des séries scientifiques dans nos lycées ; l’extension à d’autres communes de la mesure de gratuité, des frais de scolarité des filles de l’enseignement secondaire général ;
la construction et la réhabilitation de plusieurs lycées et Centres de formation professionnelle ; l’octroi de bourse d’enseignement technique aux apprenants qui sans cette aide pourraient alors interrompre leur formation ;
la mise en place de 20 nouveaux lycées techniques agricoles et la réhabilitation de 10 anciens ;
la mise en place de 8 écoles de métiers de référence.
TATA INFOS
Le vrai visage de l’Afrique
Le peuple doit savoir la vérité