AU DÉTOUR D’UNE INTERVIEW AVEC BARNABAS OROU KOUMAN : L’idée, le but, l’impact et les avantages de Bénin Daabaaru Tour exposés

AU DÉTOUR D’UNE INTERVIEW AVEC BARNABAS OROU KOUMAN : L’idée, le but, l’impact et les avantages de Bénin Daabaaru Tour exposés

1- Présentez-vous s’il vous plaît

Je suis Barnabas Orou Kouman, journaliste, promoteur du groupe de presse Daabaaru.

2- D’où vous est venue l’idée d’organiser Bénin Daabaaru Tour ?

L’idée de faire le Bénin Daabaaru Tour m’est venue à travers la sollicitation d’un partenaire qui voulait que je réalise un certains nombre de choses dans certaines localités du Bénin. Je devais réaliser des kakémonos pour le partenaire. Mais le partenaire a exigé que je prenne des photos dans les localités de mise en œuvre du projet. Donc, je devais aller à Kandi, à Djougou, à Ouaké et dans une localité du sud à Zè où il y avait des producteurs d’ananas et prendre des images pour réaliser les kakémonos. Quand j’ai démarré, j’ai dit pourquoi je ne profite pas de cette occasion pour aller rencontrer des autorités dans chaque commune. Voilà comment l’idée d’organiser Bénin Daabaaru Tour est née. C’était la première édition. J’ai pris une équipe avec qui on a fait le tour. Les localités où nous sommes allés, on a échangé avec les maires sur les réalités des localités. On a fini et c’était intéressant donc on a souhaité continuer. La deuxième édition, on a fait plus de localités, la troisième encore plus. La quatrième, on a parcouru tout le Bénin. On a fait 65 communes sur 77. C’est comme ça Bénin Daabaaru tour est né.

3- C’est quoi l’objectif de cette initiative ?

L’objectif de Bénin Daabaaru tour, c’est d’abord de faire connaître le groupe de presse Daabaaru. Vous savez, en tant que média en ligne, ce n’est pas tout le monde qui arrive à nous suivre. Il faut avoir un smartphone et un certain nombre d’équipements. L’objectif c’était d’aller dans des localités où des gens n’ont peut-être pas accès à nos canaux digitaux pour nous présenter à eux. L’objectif c’est aussi de faire entendre le nom de Daabaaru aux populations même les plus reculées. L’autre objectif également c’est de donner la parole au bas peuple, aux populations à la base parce que lors du tour, on fait des micro-trottoirs, des interviews, des entretiens, des découvertes. C’est aussi une manière de découvrir le Bénin dans sa diversité.

4- Comment ont été les premières éditions ?

Les premières éditions de Bénin Daabaaru Tour ont été très enrichissantes. Nous avons été très bien accueillis. Nous avons fait beaucoup de localités, nous avons fait beaucoup d’émissions, des vox Populi et des découvertes. Nous avons fait des réalisations de capsules vidéos très intéressantes. C’était vraiment génial. C’est d’ailleurs parce que c’était intéressant que Bénin Daabaaru Tour est à la cinquième édition.

5- Qu’est-ce que vous y gagnez ?

Nous gagnons en visibilité. Nous gagnons en notoriété et nous sommes connus par plusieurs personnes, plusieurs localités. Nous faisons parler de nous et par-dessus tout, nous participons à la résolution d’un problème. Vous voyez, l’année où on a décidé de faire chaque Bénin Daabaaru Tour avec une thématique, je crois la troisième édition, on a choisi une thématique sur la décentralisation. C’était à l’avènement de la réforme du secteur de la décentralisation. Donc, on a échangé avec les maires, les Secrétaires Exécutifs. Cela nous a permis de comprendre quel est le niveau de la mise en œuvre de la réforme. L’édition qui a suivi, nous avons parlé de l’extrémisme violent et de la cohésion sociale et cette année nous allons parler de l’agriculture. A chaque édition, nous tournons autour d’une thématique, nous prenons les avis des uns et des autres et cela aide forcément les décideurs à orienter les actions au profit des populations.

6- Quel impact percevez-vous de cette initiative ?

L’impact est très grand parce qu’à chaque fois que nous faisons Bénin Daabaaru Tour, nous découvrons quelque chose de nouveau. Nous découvrons des choses que nous ne savions pas, nous rencontrons des personnes que nous ne connaissions pas et nous participons à résoudre un problème. La thématique qu’on choisit, lorsque les uns et les autres interviennent sur ces thématiques, cela aide forcément les décideurs, les dirigeants à prendre des décisions importantes, éclairées. Je pense que l’impact est très grand du point de vue social, développement et sur nous-mêmes, notre média qui fait ce tour. On se fait découvrir, on gagne en autorité et on gagne en crédibilité.

7- Quel sera le rôle et la contribution du groupe K-d.K pour cette 5e édition ?

Nous ferons le tour avec un membre de Kdk qui sera là pour rappeler que nous avons un partenaire qui est K-d.K qui à chaque étape, va parler de Kd.K Lorsque nous rencontrons un maire, il va parler à ce maire pour dire ce que K-d.K fait. Lorsque nous rencontrons un agriculteur, il va parler à l’agriculteur pour dire que c’est très important d’orienter ses enfants dans des filières telles que le machinisme agricole, la production animale, la production végétale et bien d’autres. Avec K-d.K, cela sera très pratique parce que les populations pourront percevoir l’opportunité qu’il y a, à aller vers l’agriculture. c’est vraiment important. Nous sommes tous convaincus que l’avenir de ce pays, c’est dans l’agriculture. L’agriculture, lorsque nous nous y donnons, cela va favoriser la sécurité alimentaire, cela va permettre de créer des emplois, des industries qui vont embaucher. K-d.K va vraiment faire un gros boulot au cours de ce Bénin Daabaaru Tour.

8- Comment financez-vous cette initiative ?

Toutes les 4 éditions qui sont passées ont été financées sur fonds propres. Généralement quand je commence mes initiatives, je n’attends pas d’avoir tout ce qu’il faut pour démarrer. Il y a eu des éditions où on a démarré qu’avec l’argent de carburation mais on finit le tour du Bénin. C’est Dieu qui fait la magie, c’est lui qui envoie l’argent (rire). Donc, Bénin Daabaaru tour a toujours été fiancé sur fonds propres. C’est cette édition, la cinquième, que nous expérimentons l’accompagnement d’un partenaire. Il s’agit du groupe K-d.K qui a décidé de nous accompagner et qui nous a fait une belle enveloppe financière pour nous accompagner.

9- Comment êtes-vous parvenu à décrocher le groupe K-D.K ?

J’ai toujours été convaincu que quand vous faites quelque chose qui est bon, forcément, tôt ou tard, ça va attirer l’attention de quelqu’un. Curieusement cette année, on a décidé de ne même pas nous gêner à rédiger notre projet et envoyer à tel ou tel partenaire. Nous nous sommes dit que si ce qu’on fait est vraiment important, il y aura des partenaires qui vont découvrir en notre initiative, une occasion et ils vont sauter là-dessus. C’est ce qu’on s’est dit. On s’est fait cette promesse parce que les éditions passées, on se tue, on fait des projets qu’on envoie et puis personne ne réagit, personne ne nous accompagne. On s’est dit cette année, on ne fait pas. On va continuer comme d’habitude. Nous, on croit en notre idée et je pense que l’honorable Charles Toko est un génie. Il le confirme à travers cette décision d’accompagner Bénin Daabaaru Tour. Il a su découvrir en cette initiative, une opportunité qui permettra de faire la visibilité autour de son groupe et il a saisi le ballon au bon. Il a décidé de nous accompagner en offrant plein de choses. Il nous a joint, c’était depuis l’année passée mais le calendrier ne marchait pas avec ses objectifs. Cette année, il a dit que je suis prêt à vous accompagner si vous pouvez arrimer votre calendrier au mien. Voilà comment cela a démarré et j’espère que ça serait une très belle aventure qui va nous apporter, à chacun, l’atteinte de nos objectifs.

10- Vous êtes à la cinquième édition. Quelle est l’innovation de cette année avec K-d.K ?

L’innovation déjà, c’est que nous allons rencontrer le monde paysan, les acteurs du monde agricole parce que notre thématique est liée au changement climatique et ses impacts sur la sécurité alimentaire. Nous allons échanger avec des agriculteurs, des responsables des coopératives, des femmes, des hommes. Nous allons également échanger avec des autorités à divers niveaux. Donc, l’innovation d’abord, c’est la thématique. La deuxième innovation, c’est que nous serons avec un partenaire qui parle aussi agriculture et qui va porter son œil d’expert sur la thématique, qui va dire ce qu’il apporte dans la résolution de la problématique que dégage la thématique, la sécurité alimentaire. L’innovation c’est que cette année, on va au plus bas niveau de la pyramide sociale du Bénin. Cette année, l’autre innovation c’est qu’il y a plusieurs médias partenaires qui nous accompagnent de telle sorte que tout ce que nous aurons à faire, tout ce que nous allons produire comme élément, sera diffusé d’abord dans le journal Le Matinal, Océan Fm, Icône Tv, Baruka Tv, BL Tv, Africaho, Planète Terre à Terre, DuCoin Info, L’œil du Bénin, Daïbi Infos, Baruka info, Nord Bénin info etc. Il y a plein de médias qui veulent nous accompagner cette année. C’est une visibilité accrue que nous offrons à Bénin Daabaaru Tour.

11- Que pensez-vous de votre partenaire officiel K-d.K ?

Je suis très fier de K-d.K parce d’abord c’est un aîné, un doyen de la presse. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le génie béninois. Vous voyez comment il a transformé la foire internationale de Parakou en label. J’étais là, à la première édition de la foire internationale de Parakou où j’ai vu comment il a posé les premiers pas, les premières briques pour que la foire internationale de Parakou devienne aujourd’hui une foire régionale, une foire itinérante et bientôt peut-être une foire nationale. Si c’est lui qui détecte dans mon initiative une opportunité, ça veut dire qu’il me demande de ne pas m’arrêter en si bon chemin. Je pense tout le bien qu’il faut penser de K-d.K, de la ferme K-d.K. Après ça, il y a un lycée technique agricole et une Université agricole. Donc c’est dire que c’est un grand homme qui veut laisser les empreintes indélébiles à la population béninoise. Il n’est plus à présenter au Bénin comme ailleurs mais je pense qu’il est dans une voie de laisser un héritage qui va durer, un héritage qui va impacter tous les béninois même 100 ans après son départ. Il veut investir dans l’agriculture, il veut former des gens dans ce secteur. C’est vraiment fort comme action qu’un être humain peut poser sur terre. C’est une fierté de savoir qu’il est le premier partenaire qui accompagne Bénin Daabaaru Tour. Nous allons tout faire pour qu’à travers ce Bénin Daabaaru Tour, il puisse rehausser l’éclat de son groupe, que son groupe soit plus connu à travers cette initiative et que vraiment l’impact de ressente tout suite quand on va finir Bénin Daabaaru Tour.

12- Un mot de la fin ?

Mon mot de la fin, c’est de demander aux partenaires, à toutes les structures qui interviennent dans le secteur agricole, de trouver en cette initiative, Bénin Daabaaru Tour, une grande opportunité pour atteindre leurs objectifs. Je leur demande de faire comme le promoteur du groupe K-d.K et de venir apporter leur pierre à l’édifice, de nous contacter pour voir dans quelle mesure on pourra collaborer au cours de cette édition de Bénin Daabaaru Tour. A l’endroit des autorités politico-administratives, nous avons envoyé des courriers. Je leur demande humblement d’accepter de nous recevoir, de nous ouvrir les portes afin qu’on puisse échanger, qu’on puisse discuter. Aux populations, je leur dit que nous serons là. Nous allons échanger avec elles, nous allons leur tendre notre micro, nous allons parcourir toutes les localités du Bénin et nous allons recueillir leurs préoccupations, leurs difficultés, leurs souhaits. Elles vont également avoir l’opportunité de s’adresser au Chef de l’État Patrice Talon. Je tiens à remercier tous ceux qui ont accompagné jusque-là l’initiative. Le bélier qui est notre partenaire légendaire depuis la première édition. On va à Natitingou, durant tout notre séjour dans l’Atacora, on dort gratuitement. Il y a pleins d’autres partenaires qui nous accompagnent. Je les remercie sincèrement. Que l’aventure soit belle. Merci également à l’équipe de Daabaaru qui fait le tour, notre conducteur, le cadreur, le monteur, la journaliste Folarin Yabi qui fait l’émission “Na Nin ya”, l’administration qui nous accompagne. J’espère que tout le monde est prêt pour l’aventure. Restez connecté. C’est la plus grande tournée médiatique du Bénin jamais initiée et nous sommes à la cinquième édition. Que l’aventure se poursuive.

Je vous remercie.

tatainfos

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