Exhortation du chef de l’État à une presse libre et de développement Professionnels des médias, saisissons la balle au bond
(Un message du candidat Brice Ogoubiyi)
Le Président de la République a le mérite d’annoncer des réformes courageuses pour une presse de développement, libre et indépendante. Il l’a réaffirmé lors de sa dernière conférence de presse en nous donnant parfois de façon sympathique un véritable cours de déontologie et d’encouragement aux genres journalistiques. Si certains de nos confrères à tort où à raison, ont mal pris la dérision, moi, je vous prie de saisir la balle au bond.
Nous avons, il faut le reconnaître, une presse malade d’elle-même. Parfois, cela résulte de notre faute, du fait de notre manque d’anticipation. Surpris par le développement de la digitalisation, nous sommes contraints de nous adapter. Il faut donc faire cause commune avec les six autres conseillers, désignés par l’Assemblée nationale et l’Exécutif pour les sensibiliser à la cause des professionnels des médias.
C’est bientôt le 03 mai, journée mondiale de la liberté de presse. Aujourd’hui, compte tenu de certains de nos errements, le rapport de force n’est plus en notre faveur. C’est pourquoi, je le répète, il faut plaider. Point n’est besoin de faire du syndicalisme contre l’institution, ce serait contre-performant. C’est un combat d’arrière-garde. Nous avons besoin de vivre de notre métier, si c’est le seul qu’on a choisi, et qui nous permet de satisfaire les cinq besoins fondamentaux de l’Homme. C’est pourquoi, si Dieu me donne la chance d’être élu, je plaiderai comme patron de presse à une défiscalisation de l’entreprise de presse, qui avant tout est une entreprise immatérielle, donc œuvre de l’esprit. Certes nous vivons de cela, mais l’information est avant tout une denrée périssable. Mieux, nous travaillons pour le social, en informant, en éduquant et en divertissant.
Je pense qu’il est nécessaire de distinguer l’information de la communication. À cet effet, je me réjouis d’avoir participé sous l’égide de la Commission Noël Alagbada, Diogo Pelu, Mama Soumaila Léon Brathier, Gérard Agognon, Kouthon Appolinaire et bien d’autres, à la relecture du Code de l’Information et de la Communication. Ce travail par les bons soins du doyen Noël Alagbada, est déposé à la HAAC. Je suis heureux de constater que ce travail qui a duré presque un an, a servi de base, récemment, a
à l’atelier de réflexion de la HAAC tenu à Abomey, afin de pouvoir l’insérer dans les propositions venus de partout dans la réforme annoncée par le Président de la République, Patrice Talon.
Je plaide comme je l’avais dit, dans ma première lettre envoyée à mes confrères et consœurs de la presse béninoise, qu’il nous faut le décret d’application du Fonds d’appui pour le Développement des médias (FADEM), pour l’avancée de la cause de la presse. Parmi les chantiers ouverts, si pendant ma mandature, je pouvais grâce à la collaboration de tous les Conseillers à la HAAC, et surtout du pouvoir public, en réussir cinq, ce serait un pas de géant franchi.
Croyez-moi, nous avons besoin de la mansuétude du pouvoir pour quitter la précarité qui nous ronge actuellement. Le chef de l’État a tracé le chemin. Saisissons sans complexe, la balle au bond. Aidez-moi à nous aider par engagement à nos côtés !
Je vous remercie
Brice Ogoubiyi
tata infos
le vrai visage de l’afrique
